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Publié le par DESIRS D AVENIR CLAMART

"Il y a encore de l'espoir", s'est enflammée vendredi Ségolène Royal à son arrivée à Lorient, dénonçant le "matraquage par les sondages" qui la donnent largement battue et l'"arrogance" de Nicolas Sarkozy.

"J'appelle les électeurs à ne pas se laisser matraquer par les sondages comme depuis des mois. Il y a encore 15% d'indécis de chaque côté, c'est-à-dire 30% des personnes encore qui s'interrogent et je dis aux électeurs: 'venez voter massivement, ne vous laissez pas intimider, ne vous laissez pas matraquer, ne vous laissez pas démobiliser'", a exhorté la candidate socialiste à son arrivée au Parc des sports de Kerdavic à Lorient (Morbihan), étape de son dernier déplacement de campagne en Bretagne.

"Les sondages sont faits de telle façon à démobiliser les électeurs, puisque jamais ils ne sont accompagnés de la précision sur le nombre d'indécis", a-t-elle souligné. "Il y a donc encore de l'espoir", s'est-elle emportée, très remontée, invitant les indécis à "ouvrir les yeux" et à "regarder ce qui se passe". "Nous pouvons gagner, nous allons gagner."

"Quand j'entends la droite dire 'les carottes sont cuites', je trouve ça indécent. Je dis aux électeurs: 'c'est à vous de décider, ce n'est pas aux sondages'", a-t-elle pesté. "Battons-nous pour que nous puissions gagner dimanche prochain et comme ça ils n'aurons pas besoin de se battre entre eux pour savoir qui sera Premier ministre", a-t-elle lâché, dans un rire ironique.

Une fois à la tribune, Ségolène Royal a renouvelé cet appel: "ne vous laissez pas matraquer par les sondages, ne vous laissez pas démobiliser par les sondages, comme à chaque fois, à chaque élection, complaisamment relayés par les médias amis du pouvoir", a-t-elle plaidé devant 3.000 personnes qui l'ont soutenue en sifflant les sondeurs. Nicolas Sarkozy "qui se prétend le candidat du peuple, eh bien qu'il sache que c'est le peuple français qui va décider demain du visage de la France".

La candidate socialiste a montré du doigt l'"arrogance" de son rival UMP "qui consiste à dire aux gens: 'ce n'est pas la peine de vous déranger'". "Je lance un appel à la citoyenneté, je lance un appel au sursaut, je lance un appel aux valeurs".

"Ouvrez les yeux!", a-t-elle demandé aux Français. Ce scrutin est "le combat de la vérité contre toutes les formes d'affabulations et de mensonges", "le combat de la morale publique contre un certain nombre de déformations de la réalité", "le combat des sans-voix", "le combat des gens qui subissent aujourd'hui la précarité et les bas salaires, contre un candidat qui promet de donner encore davantage à ceux qui ont déjà beaucoup, avec des réformes comme le bouclier fiscal", a-t-elle tonné.

Elle a présenté Nicolas Sarkozy comme "le candidat soutenu par Berlusconi, par Aznar et par Bush", le "candidat des grandes fortunes" et "du MEDEF", qui n'a "cessé de flatter ce qu'il y a de plus sombre dans la personne humaine et n'a cessé d'attiser toutes les formes de peurs ou de revanche". A cet égard, elle a relevé le "lapsus incroyable" de son rival lors de leur duel télévisé: "Demain, ce sera en pire".

Publié dans Campagne nationale

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