Nicolas Hulot fait signer le Pacte Ecologique à dix des candidats à l’élection présidentielle, en grande pompe au musée du Quai Branly

Publié le par Isabelle

Mercredi matin, au Musée du quai Branly à Paris, dix candidats à la présidentielle se sont engagés solennellement en matière environnementale, en signant le Pacte écologique de Nicolas Hulot.

Le 22 janvier dernier, l ' animateur de télévision avait annoncé qu ' il ne se lancerait pas dans la course à l ' Elysée, mais avait ajouté que la plupart des candidats signeraient sa charte lors d ' un rassemblement à Paris. Ce qui a été fait ce matin.

A la tribune du Musée des Arts Premiers, le ton était grave. Nicolas Hulot a rappelé que l ' heure n ' était plus "à la symbolique". Il s’est ensuite  félicité de la prise de conscience des candidats en matière d ' écologie : "Nous n ' allons pas bouder notre satisfaction de réunir en un même lieu les dix candidats à la présidentielle qui ont signé le Pacte".

 

Chacun des signataires s’est ensuite exprimé à la tribune, révélant des approches différentes selon les candidats Ségolène Royal s ' est exprimée la première devant les citoyens et ONG signataires de la charte, réunis pour l ' occasion. La candidate socialiste a affirmé avec véhémence sa "détermination à faire de la France, le pays de l ' excellence environnementale " et plaidé essentiellement pour l ' efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables décentralisées. Elle l’avait déjà fait dan une lettre à Nicolas Hulot (le 5 janvier dernier), où elle expliquait reprendre les points de la charte, mais déclarait également vouloir aller plus loin (un tract sera d’ailleurs prochainement distribué sur Clamart pour reprendre chacune des propositions qu’elle a faites).

 

 

Dominique Voynet s ' est, elle, dite favorable à un remplacement du nucléaire, "pas du jour au lendemain mais sur 30 ans". La candidate des verts a tenu par ailleurs à souligner que "l ' énergie la moins chère, la moins polluante et la moins dangereuse c ' est celle qu ' on n ' a pas consommée".

 

Quant à Nicolas Sarkozy, qui achevait la série d ' allocutions, il a formé le souhait de dépasser le clivage droite-gauche en matière d ' écologie. Après avoir émis des réserves sur la création d ' un poste de vice-Premier ministre chargé de ces questions, il a expliqué que seule l ' économie de marché était à même de répondre aux défis environnementaux à venir

Voilà encore une des manières singulières qu’a Nicolas Sarkozy de s’engager, je signe mais… c’est bien parce que « y’a la télé » !

 

De son côté, François Bayrou a, au contraire, enfin validé la mise en place de cette fonction de vice-Premier ministre. "Les impératifs du climat nécessitent une action de long terme alors que l ' action gouvernementale relève du court terme. Il est donc essentiel d ' installer au cœur de l ' Etat quelqu ' un dont la mission sera d ' avoir une vision de long terme", a-t-il déclaré.

 

Loin des polémiques de campagne, Nicolas Hulot a conclu la séance par un message en forme d ' avertissement. La préservation de l ' environnement "n ' est pas un enjeu parmi d ' autres, c ' est un enjeu universel", a ainsi lancé l ' initiateur du Pacte écologique.

Aujourd’hui nous avons vu la naissance du premier comité de surveillance de l’engagement écologique en France, il était temps !

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